Réunion du Comité de Suivi de Drought ForC - Novembre 2024 : avancées majeures et nouvelles perspectives

Bilan des actions en 2024

• Recrutement et ressources : 3 nouvelles recrues ont rejoint l’équipe. Le comité de suivi, composé de 11 membres, poursuit sa collaboration semestrielle, avec des réunions intermédiaires des responsables des différents Work Packages (WP) chaque trimestre.
• Campagne de prélèvements : Une vaste collecte de carottes de sol a permis de quantifier la biomasse racinaire, les stocks de carbone et les concentrations en nutriments sur plusieurs sites nationaux des infrastructures ICOS et AnaEE.
• Sites et équipements : 7 sites de mesure sont impliqués, dont 5 labellisés ICOS. Des capteurs de flux de sève seront bientôt installés à O3HP et Montiers grâce au cofinancement AnaEE France.
• Technologies innovantes : Des systèmes de chauffage par câbles chauffants ont été développés et seront mis en service en 2025.

Progrès sur les données et modélisation

• Un plan de gestion des données a été déposé et un data scientist sera recruté par FairCarboN pour renforcer l’interopérabilité des données.
• Modélisation et projections : 13 modèles forestiers seront utilisées pour valider les prédictions en climat futur et comprendre les interactions entre le climat et les ressources nutritionnelles.
• Études sur le carbone : Le WP3 se concentre sur les flux de carbone dans le sol, avec des analyses de respiration et de décomposition des litières prévues pour 2025.

Collaborations et projets associés
Le projet Drought ForC continue de renforcer sa collaboration avec ALAMOD pour ajuster les besoins des modèles climatiques et participer activement aux Virtual Research Environments (VRE).

Recherches doctorales
Jeanne Poughon poursuit son doctorat sur la relation entre la productivité primaire aérienne nette (ANPP), la photosynthèse brute (GPP) et la productivité nette de l'écosystème (NEP), avec des analyses des flux de carbone sur les sites ICOS.

Focus sur l’allocation du carbone
Jean-Marc Limousin présente ses travaux sur l'allocation du carbone dans la biomasse des arbres, avec des prélèvements prévus pour 2025 pour étudier l'impact de la sécheresse et la structure des arbres.

Ces avancées sont essentielles pour mieux comprendre les interactions complexes entre les écosystèmes forestiers, la sécheresse et le stockage de carbone, afin de mieux anticiper et gérer les futurs défis environnementaux.